14 Janvier 2010
Tout est bien qui finit bien : Une visite au sanatorium de Pen-Bron
"Nos lecteurs n'ont pas perdu le souvenir de l'information que nous avons publiée récemment à cette même place à propos d'une pseudo épidémie qui se serait produite à Pen-Bron, causant la mort de quelques enfants. Il s'agissait — nous l'avons précité à l'époque — d'un malentendu...
Voici le récit d'une visite faite par notre rédacteur nazairien au sanatorium de Pen Bron... où l'on rit et où l'on guérit…Ecoutez ce conte de fée que me narre la supérieure, soeur Leroy, après l'office :
"En 1887, quelques hommes de bien, séduits par les résultats qu'on obtenait un peu partout, grâce a un séjour prolongé
au bord de la mer, dans le traitement des enfants anémiés, scrofuleux ou rachitiques, décidèrent d'acheter à la pointe de Pen-Bron les bâtiments d'une ancienne usine de conserves, les aménagèrent
sommairement, s'assurèrent la collaboration des soeurs de notre Congrégation et reçurent quelques enfants malades. Les résultats furent concluants. Chaque visiteur officiel s'extasiait sur cet
emplacement unique, séparé du Croisic par un bras de mer de 800 mètres, et ourlé, de l'autre côté, par les vagues de la baie de La Turballe…
— Combien avez-vous de pensionnaires actuellement au Sanatorium ?
— 600, mais ce nombre est presque doublé pendant l'été. Il nous vient des malades de tous les points de la France. Les familles sont tenues au courant de l'état de santé des enfants aussi souvent qu'elles le désirent.
Les Administrations qui nous confient des pupilles reçoivent chaque mois un rapport médical..."
Accès à l'intégralité de
l'article : Ouest-Eclair 04-01-1931...Une visite
au sanatorium de Pen Bron
Au sanatorium de Pen-Bron : Fêtes de Pâques à Pen
Bron
"Les fêtes de Pâques ont amené de nombreux étrangers au Croisic et à Pen-Bron. D'immenses établissements qui s'alignent au milieu des arbres de toutes essences à l'extrémité d'une presqu'île
entre ce lac si curieux, formé par le Traict et la rade du Croisic ! Pen-Bron avec sa façade majestueuse, ses dépendances vastes et variées, ses potagers, ses parcs, à l'air d'une immense
ferme-manoir…
La bonne Mère Simard, qui dort sous une dalle de la chapelle, avait, de son vivant, bien fait les choses. C'est à sa ténacité, à son
indomptable énergie, à sa foi, capable de soulever les montagnes d'obstacles, que l'on doit le Pen-Bron d'aujourd'hui. La croix de la Légion
d'honneur a récompensé le beau zèle. La supérieure actuelle, Mme Leroy, a maintenu les traditions de la maison.
"On rit toujours à Pen-Bron et l'on guérit."..."
Accès à l'intégralité de l'article : Ouest-Eclair 22-04-1930... Au sanatorium de Pen-Bron : Fêtes de Pâques à Pen Bron