11 Février 2014
Le 26 février, le troisième bouquin du sportif handicapé sortira en librairie dans le sillage de son site Internet, réservé à son activité professionnelle.
Un site Internet, un troisième livre : Philippe Croizon, premier homme amputé des quatre membres à avoir traversé la Manche à la nage, ne s'arrête pas. Échanges.
Vous publiez un nouvel ouvrage bientôt. Toujours des choses à raconter ?
« Le premier a bien marché avec 3.000 exemplaires. Le suivant, moins. Je crois qu'on s'était trompé sur le titre. Le prochain, Plus fort la vie, retrace les cinq continents à la nage avec Arnaud Chassery, une aventure humaine plus qu'un exploit sportif. On relate des anecdotes qui n'apparaissent pas dans le documentaire de Thalassa, on montre la résilience de la famille par le sport. Et les médias n'ont pas marre de moi… »
C'est-à-dire ?
« Pour ce bouquin, j'ai seulement communiqué sur les réseaux sociaux et les demandes d'interview affluent : là, je sors de chez Michel Field, Nikos Aliagas me veut sur Europe 1… »
Le neuropsychiatre Boris Cyrulnik signe la préface.
« J'avais passé de super-moments avec lui sur deux conférences. Je me demandais s'il accepterait. Quand je l'ai contacté, il m'a dit : pour toi, je vais le faire. »
Le site Internet (1), c'est nouveau.
« Il présente mon activité professionnelle, les prestations que je peux assurer sur le handicap. On a inséré des vidéos humoristiques qui cadrent aussi avec mon personnage. Pour gérer mon agenda, je me suis attaché les services d'un agent, Anne Bayard, qui a travaillé à TF1 et Eurosport. Récemment, une entreprise voulait recruter un handicapé. Devant les réticences du personnel, elle m'a invité à faire une conférence pour convaincre les sceptiques. »
D'autres aventures en vue ?
« La Diagonale des Fous à la Réunion à l'automne. 20 enfants handicapés feront ce périple avec moi en même temps que les coureurs valides grâce à la participation de 80 porteurs. »
Les élections approchent. Vous avez été sollicité ?
« Oui. A gauche comme à droite. J'ai dit non. Pour s'engager, il faut avoir du temps et je ne suis jamais chez moi. Toutefois, et sans en faire partie, je soutiens haut et fort la liste présentée par Bénédicte de Courrèges, l'épouse de mon médecin, à Ingrandes. Il est temps de faire du social dans cette commune. »
(1) www.philippe-croizon-consulting.com
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