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Les Enfants de Pen Bron, La Turballe

Après Pen Bron, voici le Centre Côte d'Amour

Frédéric SALLE. ouest france

Le personnel et dix-huit patients ont emménagé, hier, dans le nouveau Centre de médecine physique et de réadaptation établi sur le site d'Heinlex. Avec nostalgie et plaisir de la nouveauté.

Quelques larmes ont coulé, paraît-il, alors que les premiers patients s'engouffraient dans les ambulances, hier matin. Il était un peu plus de 8 h lorsque le déménagement du Centre marin de Pen Bron est devenu une réalité. Adieu les dunes et la vue sur mer. Cap sur Saint-Nazaire pour un voyage d'une trentaine de kilomètres. Le bâtiment à l'architecture moderne impose ses 10 000 m2 à l'entrée du site du centre hospitalier d'Heinlex.

Derrière les portes automatiques, un hall lumineux, des fauteuils contemporains parme et aubergine. C'est aussi la couleur du comptoir de l'accueil. Claudine Mahé jongle avec les appels, stocke les imprimantes, liste l'arrivée des patients. « On bricole un peu mais ça se met en place. Il faut prendre les rendez-vous pour les prochains jours. Demain, les autres patients arrivent. »

Ils sont dix-huit à être restés jusqu'au bout sur l'ancien site de La Turballe. Et ils sont les premiers installés dans les nouveaux locaux. Les plus mobiles découvrent les différents couloirs, comme Serge dont le lit est arrivé dans sa chambre en fin de matinée. « Nous allons passer faire le lit », lui glissent les aides-soignantes au four et au moulin.

Soins à la demi-journée

Le patient plaisante volontiers avec les kinés et ergothérapeutes qui s'installent. « La salle de kiné fait un peu moins de 400 m2, se satisfait Pierre Vaillant, kinésithérapeute. Les tapis de marches et appareils sophistiqués sont installés, avec quelques tables neuves en plus. « Il y a de la place mais nous aurons davantage de patients. Notamment parce qu'on développe l'hôpital de jour. »

L'hospitalisation à temps partiel aura une soixantaine de places dans une aile dédiée, en plus des 90 lits octroyés pour accueillir l'activité des centres de Pen Bron et des Océanides à Pornichet. « L'objectif est d'augmenter de façon conséquente la file active pour répondre aux besoins », note Loïc Bernard Michel, le directeur du site.

« Le confort intérieur sera meilleur à Saint-Nazaire. Les fenêtres ne vont pas s'ouvrir toutes seules au premier coup de vent », admet Karine Eckert, secrétaire médicale, un oeil sur la photo aérienne de Pen Bron déjà installée dans un bureau.

Chez les infirmières, même sentiment partagé. « Nostalgie des espaces extérieurs sur le littoral » pour Evelyne. « Gain de temps et de distance à parcourir » pour Claire. Dans le couloir, un « bonjour Roger » salue la visite d'un patient connu de tous depuis des années. Lui aussi regrette l'isthme abandonné, se souvient de « la fête de fin d'année », a vu « l'émotion chez tout le monde » au matin. A 16 h, son lit ne devrait plus tarder. Alors il visite ce gros chambardement dans le quotidien de tout le monde.

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