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Les Enfants de Pen Bron, La Turballe
cette articles date de 2009 a l'époque j'osais encore croire que pen bron ne fermerais jamais

j'ai crus en l'avenir de ce centre a toute l'histoire qu'il renferme. aucun des décideurs n'a jamais rien fait afin de préserver ce site

l'histoire ira ailleurs se faire mais les anciens malades de ce lieu sont en colères sont tristes de voir que personnes n'aura dis stop a la fermeture OU alors vraiment très bas

 

35 ans après, il revient sur son séjour à Pen Bron

Quatre mois sur un lit d'hôpital à Pen Bron, quel genre de souvenirs en gardez-vous ?

En fait, je n'ai jamais coupé les ponts avec Pen Bron. Chaque année, depuis 35 ans, je fais le trajet depuis Châteauroux jusqu'à La Turballe. J'ai besoin d'entretenir ce souvenir qui, immanquablement, me remet en question. Avec trois copains on partageait la même chambre. Moi, j'étais atteint d'ostéochondrite bilatérale. Une maladie grave, sûrement plus facile à gérer et à accepter quand on est enfant qu'une fois adulte.

Pourquoi ne pas tirer un trait définitif sur cette période douloureuse de votre vie ?

Depuis mon enfance, je n'avais qu'une envie, renouer avec ce passé. Gravir les marches qui mènent à l'accueil et redécouvrir, avec mon regard d'adulte, l'intérieur du centre. Un endroit où je n'avais jamais eu la possibilité de poser les pieds à terre, cloué sur mon lit à roulettes. En juin, j'ai franchi la porte lors d'une visite accompagnée. J'ai retrouvé le service pédiatrie, ma chambre, la salle de cours et surtout la salle télé, là où la vue est magnifique sur l'océan. Surtout quand on est allongé. J'ai franchi pour la première fois les portes de la chapelle. Un endroit resté pour moi mystérieux, inaccessible depuis mon lit.

Cette visite vous a donné envie de faire partager vos émotions et votre vécu avec d'autres personnes ?

Il faut comprendre que les enfants hospitalisés loin de chez eux retrouvent ici une seconde famille. Il m'est apparu nécessaire de créer un blog (1) pour rassembler et faire partager nos témoignages. Je m'adresse aux enfants de Pen Bron d'hier et d'aujourd'hui qui ont vécu la même chose que moi et ont besoin d'en parler. Dès la mise en ligne, cela a été un succès. 16 000 lectures en quatre mois. Je reçois des messages d'un peu partout.

Vous en parlez un peu comme d'un souvenir de vacances ?

Cela reste un souvenir douloureux. J'ai été opéré treize fois. J'ai deux prothèses de hanches et je suis handicapé à 80 %. Prochainement, je serais amené à faire de la rééducation et je veux impérativement que cela se passe à Pen Bron. Regarder la mer quand vous ne pouvez pas bouger c'est fantastique. Quand j'ai entendu parler de fermeture d'un certain nombre de lits, j'ai pris une claque. Un tel cadre et une telle qualité d'accueil permettent d'alléger les souffrances. Il faut préserver ce petit bout de presqu'île, témoin de guérisons et de douleurs. C'est là où j'ai appris à aimer la mer.

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E
Je suis allée faire le tour de cette presqu'île et j'ai été écœurée de voir ce délabrement !!! Pourquoi ont-ils fermé ????? Ah oui.... il vaut mieux construire des mosquées................. PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF
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T
je viens de lire ton article concernant Clocheville Tours. J'y étais de 1969 à 1971 par période de 1 mois et demi pour intervention sur ma jambe gauche (polio) C'est comme cela que je l'ai vécu j'aurai pu ecrire la même histoire ( professeur GLORION et mon copain de l'époque JEAN JACQUES SEALELI ( gros doute sur l'ortographe ) infirmières, jeux, bétises, course de fauteuils roulants dans les couloirs etc..) Pour PEN BRON cela ne c'est pas fait pour moi pourquoi? mystère D'accord avec Alexandre Colette une nostalgie qui ne vous quittera jamais. Ca fait du bien de regarder dans le retroviseur de sa vie.
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E
merci de ce message oui clocheville a ete le debut d'une longue histoire ressemblant a beaucoup d'enfants comme toi comme moi j'ai encore et je crois que cela sera toujours en moi tout ces souvenirs<br /> emmanuel <br /> avec le plaisir de te relire
A
BIEN ENTENDU QUE TU NE POURRAS JAMAIS OUBLIER MEME SI CA N A PAS TOUJOURS ETE FACILE LA MALADIE EST UNE CHOSE ET LA COVALESCENCE UNE AUTRE ET GRACE A CE SITE DE PEN BRON LA MER L AIR IODE LES VAGUES QUI CLAQUAIENT SUR LES ROCHERS GRACE A TOUT CA VOUS AVEZ TOI ET TOUS CEUX QUI Y ETAIENT UNE NOSTALGIE QUI NE VOUS QUITTERA JAMAIS
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