6 Février 2014
mineurs ou pas agir de tel sorte, filmer afin de rendre encore plus fort leur geste en le publiant sur les sites sociaux
aucune excuse ne doit intervenir dans le jugement de ces jeunes delinquants
avoir la violence d'acte aussi stupide, aussi fort sur une personne handicapée, ou non, doit être puni aussi fortement que l'acte
la violence qu'a subi ce jeune homme est aussi durement ressentie par l'acte lui même, par la violence physique et la violence psychique
A quand la mise en place de centre ou des jeunes a qui l'on va trouver une excuse pour leur acte ;
créer des lieux où ces jeunes en dehors de la société seraient incarcérés avec l'obligation d'etudes et de savoir vivre que seul un diplome pourrait faire que leurs peines soient reduites à leur majorité ou ils n'auraient là que l'envie de se battre contre eux-meme plutôt que de decharger leur haine sur d'autres
Mineurs dans l'age, responsable de leurs gestes puisque mis sur un site de manière à montrer de quoi ils sont
capables
A la justice d'etre juste
5 février 2014 - Les trois mineurs qui avaient agressé un jeune handicapé mental, près de Grenoble, ont été mis en examen.
Les deux plus jeunes ont été inculpés pour 'violences sur personne vulnérable en réunion' et pour 'enregistrement et diffusion d'images de violence'. Un troisième adolescent de 16 ans a été mis en examen pour 'complicité'.
Une vidéo extrêmement choquante
La vidéo a été vue plusieurs milliers de fois juste après sa mise en ligne, lundi 3 février.
On y voit deux jeunes adolescents s'en prendre à un handicapé mental. La victime est d'abord filmée assise dans la boue, maintenue par ses agresseurs qui lui jettent son blouson dans un étang, puis lui intiment l'ordre d'aller le chercher. Le jeune apparaît vulnérable, l'air hagard devant l'objectif de la caméra. Nul ne sait combien de temps ces brimades ont duré.
L'indignation des internautes
Les auteurs de ces humiliations, âgés de 14 et 15 ans, ont posté la vidéo de leur forfait sur Facebook. Rapidement, la vidéo circule et suscite aussi l'indignation. Une page est créée pour réclamer que les adolescents soient envoyés en prison. Des milliers de personnes signent la pétition. Le film est finalement signalé à la police grâce au site internet-signalement.gouv.fr.Les lieux où se sont déroulés les faits sont rapidement identifiés. Il s'agit du parc de la Poya, à Fontaine, dans l'agglomération de Grenoble (Isère).
Le jeune handicapé, scolarisé dans un institut, a déposé plainte. La ministre chargée des personnes handicapés Marie-Arlette Carlotti a exprimé sa sidération et déclaré en guise d'avertissement : 'Les agresseurs présumés ont fait la publicité de leur crime, pensant sans doute qu'ils resteraient impunis, que leur geste serait sans conséquence pour eux-mêmes. Ils se trompent lourdement. La justice saura faire la lumière sur cette affaire et prendre les sanctions appropriées'.
Cette affaire intervient au lendemain d'une autre affaire emblématique des dérives d'Internet mais aussi de la mobilisation du réseau : un jeune de 24 ans a été condamné à 1 an de prison ferme pour avoir lancé un chat contre un mur à plusieurs reprises avant de partager cette image sur un réseau social.